ses cheveux - les cheveux de notre blondinette préférée ne sont tristement pas si jolie naturellement. Ils bouclent bien évidemment, mais sans l'aide des talent de Scarlett, il ne seraient pas si bien bouclée. ses yeux - bleus comme le ciel, elle les a toujours appréciés et ne les échangerait pour rien au monde. On lui a toujours dit qu'elle avait be magnifique yeux, ce qui l'énervait plus jeune, pourquoi? Simplement parce que c'était toujours ses yeux qu'on remarquait et ça lui tapait sur les nerfs - les enfants, c'est compliqués - ses pieds - Scar hait ses pieds. Elle les trouve trop long. Enfin, elle se fout de la longueur de ses pieds, mais le fait qu'elle ne peut jamais trouver sa gardeur de chaussures en magasins l'ennuie.

Vivre avec quelqu'un ayant une maladie mental n'est pas un cadeau. En réalité, c'est un fardeau, c'est un poids constant sur les épaules, stressant et exigeant. Avant mes treize ans, je ne l'avais jamais vraiment réalisé, mais maintenant que j'ai plus de responsabilité et qu'il n'y a plus de secrets -parce que je ne suis plus une enfant- je comprends pourquoi ma mère l'a quitter, qu'elle nous ait quitté. Mon père à une maladie mental. Il est bipolaire. J'ai toujours déçu avec lui, avant mon arrivé à l'école, je n'avais jamais vécu sans cette maladie qui tristement n'est qu'un poids lourd dans ma vie. J'ai une grande soeur de deux ans mon ainée, ça fait depuis mes treize ans que je ne l'ai pas vue, elle n'a jamais tenté de me contacté, ni elle, ni ma mère. Mais je sais qu'elles ont brisé mon coeur et celui de mon père. Surtout le sien.

THREE YEARS AGO

Je marchais dans les rues de Roswell, ma ville natale. Ce jour-là, je ne croyais pas que ce serait l'une des dernières fois. Je retournais à la maison, comme chaque semaine, mon autobus scolaire venait de me déposer à quelque coins de rue de ma maison et bientôt j'allais devoir faire un choix. Choisir entre mon père ou ma mère. Ma vie de Roswell ou un nouveau départ, seul avec mon père. Il ne restait plus qu'un mois avant noël et avant de mettre les pieds dans mon entrée, j'aurai jamais pensé le fêter seule avec mon père. « Hi mom ! » On été les dernier mot que j'ai adressé à ma mère. Elle était anglaise et elle n'avait jamais perdue son accent, malgré le fait que ça faisait vingt ans qu'elle n'avait pas mit ses pieds en Angleterre. Elle ne parlait pas français, elle le comprenais quand même assez bien, mais jamais elle n'avait pris le temps d'apprendre cette langue. Après avoir enlevé mes chaussures, je me dirigeais vers ma chambre et c'est à ce moment que je vue que quelque chose d'allais pas, ma mère pleurait et mon père faisait ses valises. Je croyais qu'il devait aller à l'hôpital, que -encore une fois- il faisait une dépression, qu'on devait changer ses médicaments et qu'il allait passer quelque temps à l'hosto. Depuis mon enfance, je le voyais partir, j'allais lui rendre visite le weekend quelques heures et le revoyait le weekend suivant.


À partir de ce moment, tout est flou, comme si ma mémoire me faisait défaut, pour que je ne souffre plus, que je ne me souvienne plus de la route jusqu'à Savannah et du choix que j'ai prix. Je sais qu'une seule chose, que ce soir-là. J'ai appris que mes parents ce laissaient. Ma mère m'avait dit qu'elle ne pouvait plus vivre avec ce poids sur ses épaules et que si je voulais aller vivre avec mon père, qu'elle ne me retiendrait pas. Je sais que ma soeur avait choisit de rester avec ma mère. Je l'ai détester longtemps pour cela, je la hais encore aujourd'hui. Elle n'avait jamais aimé mon père, elle le traitait toujours comme s'il n'était rien. Elle lui ressemblait et ça la rendait cinglée, tout ce qui la rapprochait de lui la rendait malade. Je sais aussi, que je n'ai pas hésiter. J'ai choisit de partir avec mon père, le coeur gros, j'ai pleurer en silence longtemps après notre départ. Je ne pouvais lui montrer que j'étais triste. Mon père ne sera jamais vraiment ce que je ressens. Avec mon père, ils faut penser. Je ne peux rie n'y dire sans penser si je vais lui faire du mal, si je vais le blesser. Si ce que je lui dit peut le déranger. Je dois tout calculer, sinon je ne sais pas ce qui peut arriver. Après notre départ de la maison familiale, je le savais, il allait faire une rechute, que l'hôpital n'était pas loin. Un chance qu'il vient d'une famille aisé et que l'argent n'aurait pas été un problème. Vite j'ai apprit à me débrouiller. Vite, j'ai dû me faire mes propre repas, faire le ménage et m'assurer que ni moi, ni mon père ne manquait de rien. Mon seule plaisir durant ses trois années à été mes passions. La musique, celle qui m'a toujours fait rêver, j'écris mes propre chanson depuis maintenant trois ans, la guitare, j'en joue depuis mes dix ans, je chante et je commence le piano. La musique me permettait de m'évader de cette vie lourde, mais pourtant je ne l'aurait jamais échanger, pour mon père, je serai toujours forte. Le design de mode, il n'y a rien pou moi comme un magasin de tissu, j'adore me faire mes propres vêtements et passer des heures à faire les boutiques. Et la photographie m'a toujours fait rêver et je pouvais passer des heures à regarder des simples expositions dans ma petites ville natale.

Maintenant que je suis ici, sans mon père, vivre sans ce poids me libère et je peux enfin vivre sans toujours pensé aux conséquences. Je me sentait coupable de le quitter, mais maintenant qu'il a quelqu'un d'autre dans sa vie, je suis rassurer de savoir qu'il a quelqu'un pour veiller sur lui et que moi, je peux enfin vivre mes rêves.