Je suis de nature taciturne, je ne parle pas beaucoup lorsque je suis en présence de personne en qui je n’ai pas réellement confiance. Pour ce qui est de mon travail, je m’investis un maximum. De nature souriante, je ne refuserais jamais un sourire. Pour moi, un sourire n’est peut-être pas grand-chose, mais il apporte parfois beaucoup. Par contre, je suis assez contradictoire, autant je suis taciturne avec les inconnus, autant je suis excentrique avec mes proches, une vrai folle. On me défini comme un petit lutin, voir un petit elfe, car j’ai ce côté malicieux. . De plus, il y a cette part de femme-enfant qui ressort beaucoup chez moi. L’un de mes pires défauts est bien d’être butée, car lorsque j’ai une idée, je ne la laisse pas tomber.

Difficile de me décrire puisque j’ai une piètre image de moi. Je suis assez petite, ou plutôt de taille moyenne. J’ai les cheveux de couleurs noir avec des yeux marrons – tournant vers le noisette selon la luminosité du soleil-. Ma dentition n’est pas parfaite, et ma mère n’avait pas assez d’argent pour continuer le traitement. Elle s’est tout de même améliorée, et je supporte le fait que, parfois, on me surnomme sourire de cheval. Pourtant, j’ai un joli sourire, mes dents sont blanches, je porte une importance à l’hygiène dentaire comme à l’hygiène en général d’ailleurs. J’ai un style vestimentaire dans le genre décontracté, jeans, t-shirt et converse, mais je peux enfiler une robe pour une soirée mondaine.

Mon histoire n’est surement pas un conte de fée, comme pour la plupart des personnes présente sur cette terre. Mais je ne peu pas me plaindre. Et comme toutes histoires il faut un début, qui n’est autre que la rencontre de mes parents. Pour tout dire, c’était évident, mon père – nommé Samuel – ainsi que ma mère – nommée Cerise – se connaissaient depuis leur plus tendre enfance. D’après les bandes vidéo que je possédais au New Jersey, ils s’amusaient à construire une petite scène et vendaient de faux billet, s’amusant toute la journée au sous-sol. Lors de leurs adolescences, ce fut bien plus délicat étant donné que mon père commençait à sortir avec sa première petite amie, ce qui rendait ma mère bien jalouse. Triste petite histoire qu’est la leur puisque suite à une dispute de mes parents un soir d’automne, ils se sont perdu de vue jusqu’à l’entrée à l’université. Ce fut à ce moment qu’ils se rendirent enfin compte qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.

Leur mariage se déroula seulement un an après le commencement de leur couple. Tout s’est d’ailleurs passé très vite, à chaque fois à un an d’intervalle, puisqu’il ne fallu qu’une petit petite année pour que je naquisse dans l’était du New Jersey dans un petit hôpital de notre ville. Le prénom Phullen m’a était décerné en honneur à mon arrière grand-mère. Mon deuxième nom lui, a été choisi en accord avec ma future personnalité, puisque Joy est la traduction de Joie.

Mon enfance ne fut pas l’une des plus riches questions argent, mais bien plus riche au niveau culture. J’ai été éduqué dans l’esprit d’une famille soudée, unie, ce qui est important, mais aussi dans l’esprit de partage, un geste envers l’autre peut parfois aider. En ce qui concerne ma culture, j’ai bien vite appris à lire et écrire, je dévorais les livres mais je n’étais pas pour autant un rat de bibliothèque. La musique m’attira bien plus que la littérature. Dans mon salon se trouvait un vieux piano appartenant à mon grand père, j’entendais souvent ma mère jouer et ce fut elle qui m’a tout appris.

Certes mon adolescence n'est peut-être pas encore terminée, mais le début était il y a quand même un petit moment. Je me souviens de mon entrée au lycée, comme j'avais peur, puis je me suis fait des amis, que j'ai du laisser pour venir habiter en Oklahoma. Pour tout dire, c'est à ce moment là que je me suis le plus affirmé et qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui

J’avais beau me dire que mon entrée à Broken Arrow serait merveilleuse et discrète, j’avais bien peur. De plus je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de voir l’établissement, j’étais tellement anxieuse que j’imaginais les pires circonstances, la possibilité de me perdre, que je me trombe de bâtiment, que j’arrive en retard. Je n’avais d’ailleurs pas envie de me rendre en retard, à tel point que je m’étais levée vers les six heures et demi pour être certaine de ne rien loupé et d’être prête à temps. J’avais soigné ma présentation, mais je ne voulais pas faire passer un message, une image de fille parfaite et de petit rat de bibliothèque. J’étais donc naturelle tout en étant à mon avantage.

Lorsque j’arrivais devant l’établissement, mes yeux s’écarquillèrent. Broken Arrow était immense, cette fois j’en étais certaine, j’allais me perde. Avec la moyenne que j’ai en géographie, j’allais me perdre, incapable de prendre mes reperds. Tout était immense.

J'avais beau regarder les gens autour de moi, j'avais l'impression d'être invisible, mais à la fois, comme traquée. J'étais nouvelle, mais je n'allais pas me laisser abbatre. J'étais une fois de plus, contradictoire, j'étais heureuse, surexcité d'être ici, de voir ma classe, et j'avais peur et je voulais partir en courant. Et si je ne m'integrait pas ici?

Mon dieu, il ne fallait pas que je me prenne la tête. J'avançais avant d'entrer dans le hall. Mon cœur fit un bon, une foule de gens, dans un local immense. L'extérieur ne faisait donc pas défaut d'illusion : Broken Arrow était bien immense. Je repris confiance en moi avant de m'avancer dans les couloirs, ainsi, une nouvelle année commençait pour moi. Nouvelle année; nouveaux lycée; nouvelles rencontres. Mais je n'allais pas changer pour autant, je resterais moi même